Cette lecture est un véritable voyage dans le temps contemporain, au cœur de la cité thermale, à commencer par le réputé « Tour des Bains »  où le célèbre Charles Ré, agitait frénétiquement   la   cloche,  indiquant  « encore un tour »  au  grand bonheur de l’immense foule présente, surtout quand Francis Pesenti et Jacky Grammont « étaient dans l’affaire ».


Et puis, un peu à part,  André Weingand le plus titré de tous, désigné Capitaine de l’Equipe de France lors des olympiades de Londres et Helsinki, qui certes s’était éloigné, mais dont  « l’apprentissage » de la gymnastique avait eu pour cadre les installations de « La Luxovienne »


Les luxoviens idolâtraient les grands noms de la ville : Jean Belin, considéré comme invincible. Tout comme son élève Jean Grammont atteignant les quarts de finale du championnat de France, avant d’obtenir le titre militaire. Le même fantasme concernait les footballeurs du Tissage Mieg dirigés, à l’ASL par « Jojo » Lalloz, avec Le gardien de but Marcel Robin apte à « Tout … arrêter ! » et « Kino » Deichelboher, à la frappe de balle légendaire, qui lui, à coup sûr, percerait, un jour, les filets, pendant que « le Gilles » Galmiche, membre de l’équipe de France juniors, marquerait des corners directs et des coups francs « depuis le milieu ».


Un peu plus tard, parce que Madame Seiler avait créé l’Amicale Laïque et que le Conseil Municipal eut construit le « Palais des Sports », vers 1965 apparaissaient d’autres « stars », Gérard Mouge avec son statut d’international de handball et Daniel Hergott, dont le célèbre « bras roulé » faisait la loi dans la « raquette ».


Dans cette équipe de basket, jouait Jean-Paul Jeanneret, participant également aux matchs de football, aux concours de Lyonnaise et de Pétanque. Mais il était surtout un athlète international, champion de France de saut en hauteur, et membre de l’équipe nationale de décathlon. Sous les panneaux évoluait son alter-ego féminine, Aline Fressinge, elle aussi douée pour tous les sports en collectionnant pré-sélection nationale au basket, et des titres comtois en saut en hauteur et natation.

Pour complèter le tableau, de nombreux cartons étaient perforés par les adeptes du tir, derrière les hauts murs du « Stand » érigé à l’orée de la forêt de la « Fontaine Leclerc », dont le leader Aurélien Kowalik, obtiendra une cinquième place aux championnats du monde. Et aussi, conforme aux  traditions, le militaire Regnault installe une brillante section d’escrime.


Du côté des sept chevaux, Clairon III, le formidable cheval portant Jean-Louis Genthier, vêtu de la veste verte réservée aux internationaux, semblait voler au-dessus des barres d’obstacle. Parmi les activités nouvelles, le club d’Haltérophilie « importé » par Gabriel Loiseau, brille parmi les grands clubs nationaux,


Ce siècle finissant génère encore de la nouveauté, puisque le bi-cross s’installe sur le terrain « bosselé » du Messier. Là débute Jean-Baptiste Demesy, bientôt Champion de Monde jeunes, voilà donc Luxeuil, au sommet de la planète, confirmant que cette petite ville, n’est pas … ordinaire !.

Pendant ce temps, Claude Rischmann et Arlette Aubry, connue pour avoir appris à nager à tout Luxeuil formaient une quantité de compétiteurs performants, dont Jean Louis Frère, entré dans l’histoire locale, pour n’avoir cédé que quelques centimètres à la championne olympique Christine Caron. Notre vieille piscine des Thermes, aujourd’hui modernisée, en tremble encore d’émotion.


L’été, la ville était rythmée par la présence des curistes, visitant  le parc thermal. Là, après avoir observé les « baigneurs » s‘ébattant dans la  piscine,  le chemin naturel des promeneurs  les orientait vers la « Potinière », où le symbole du tennis local, Jean Buffard, tout vêtu de blanc, jouait et formait la jeunesse à son art. Quelques dizaines de mètres plus loin, les allées étaient investies par quantité de pétanqueurs, avec leur leader Bernard Genet, au destin national puisqu’il fut vice-champion de France. A côté, évoluaient, sur un boulodrome spécialement aménagé pour le « jeu lyonnais », les « longuistes » emmenés par le maître des lieux, l’ex-grand footballeur Denis Ducret. 

Avec un contenu présenté sur deux cents quatre vingt pages au format 15x21 cm, illustré par deux cent quinze photos, rappelant l’histoire de tous les clubs et les portraits des cent deux champions de la période.

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Cinquante cinq ans de Sport Luxovien

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